La sépulture est à l’endroit où l’on enterre le corps du défunt, autrement dit la tombe, ou le lieu où l’on conserve ses cendres (tombe ou columbarium).
Par conséquent, la nature des funérailles n’est pas sans conséquence sur le choix du mode de sépulture et sur son coût, une urne nécessitant moins de place qu’un cercueil. Toutefois, il est aussi possible de disperser les cendres du défunt (en pleine nature ou dans un jardin du souvenir). Dans un tel cas, une sépulture n’est pas nécessaire.
Entre les modes de sépulture hérités d’une longue tradition chrétienne ayant imposé l’inhumation et les nouvelles pratiques modernes, les possibilités sont désormais plurielles. Faisons le point sur les types de sépultures au choix lors d’un décès en Haute-Garonne.
Les modes de sépulture dans le cadre d’une inhumation en Haute-Garonne
L’inhumation (ou l’enterrement) consiste à mettre en terre le cercueil contenant le corps du défunt. C’est une pratique qui date de milliers d’années, la crémation ayant été interdite par Charlemagne en 789 avant d’être de nouveau autorisée en 1963. Aussi, les modes de sépulture sont variés :
- inhumation en pleine terre (cas le plus fréquent, car le moins onéreux) ;
- dans une tombe bâtie telle que le caveau (généralement pour plusieurs défunts d’une même famille) ;
- dans une tombe semi-bâtie (avec des fondations en béton et sans fond pour limiter les mouvements de terrain) ;
- hors-sol dans un enfeu, bien que cette option soit peu pratiquée et anciennement réservée aux saints, rois et hommes religieux.
Le mode de sépulture dans le cadre d’une crémation en Haute-Garonne
Depuis sa réhabilitation en 1963, la pratique de la crémation est désormais très courante. Elle représente environ 40 % des funérailles à l’échelle de la France. Le département de la Haute-Garonne suit la tendance nationale avec un taux de 38 % en 2020.
Le département a donc dû faire face à la forte demande et dispose désormais de 4 crématoriums, un cinquième devant prochainement ouvrir ses portes à Saint-Gaudens :
- le crématorium historique de Toulouse à Cornebarrieu, près de l’aéroport ;
- le crématorium de Villefranche-de-Lauragais, près de la zone commerciale, inauguré en novembre 2021 ;
- le crématorium de Toulouse Sud inauguré en mars 2022 ;
- le crématorium du Cantomerle à Lavernose-Lacasse, en face du lac de Pouvil, ouvert en juillet 2022.
La forte augmentation du nombre de crémations a incité les pouvoirs publics à réglementer davantage le secteur funéraire, notamment en matière de traitement des cendres des défunts. Celles-ci disposent à présent de la même protection juridique que le corps d’un défunt.
Ainsi, il n’est plus possible de conserver les cendres ni même de les partager entre plusieurs membres d’une famille. Ces dernières doivent donc obligatoirement être dispersées dans un jardin du souvenir ou en pleine nature (sous certaines conditions) ou être conservées dans un columbarium ou encore inhumer dans un cimetière selon les mêmes modes de sépulture que pour un cercueil, à la différence que l’urne nécessite une superficie moindre. Son inhumation est donc moins coûteuse que celle d’un cercueil, mais reste plus chère que la dispersion des cendres.
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